TFTF x Art Souterrain

 
 

TFTF x Art Souterrain

 

TOUT FEU TOUT FÊTE

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TOUT FEU TOUT FÊTE 〰️

 

Le Festival Art Souterrain présente TOUT FEU TOUT FÊTE, une soirée de performances portée par Tout Feu Tout Femme et ses collaboratrices.

6 avril, portes à 18h, performances à partir de 19h
Au QG de Art Souterrain à la Place Ville-Marie
Billets à 20$ (inclut une consommation gratuite)
tous les revenus des billets iront directement aux artistes

Quatre courtes pièces entre les cocktails et un DJ set de DJ Deeclectic. C’EST LA FÊTE!

 
 

crédit photo : Camïlle Paquin

Dysphorie

chorégraphie Kali Trudel
Interprétation Stéphanie Leclair et Malina Fürhoff
musique Thomas Bruneau Faubert

Dysphorie explore l’un des aspects du concept d’individuation créé par le célèbre médecin Carl. G. Jung, en l’occurrence la persona. Selon Jung, l’individu au cours de sa vie cherchera à devenir une personne à part entière ce qu’il nomme le Soi. C’est en étant à l’écoute du contenu de son inconscient, de son intuition et des désirs profonds de son âme qu’il parviendra à atteindre cet objectif. La persona est une des premières étapes vers ce but. Elle est définie comme un masque que l’on porte et qui varie selon les différentes interactions sociales. Elle agit comme intermédiaire entre notre monde intérieur (qui je suis profondément) et celui du paraître (la version que je montre aux autres pour être accepté, aimer, etc.). Pour son bon fonctionnement social, l’être humain a besoin d’un échappatoire simplifiant la relation et la communication avec les autres, d’où l’utilité de la persona. À la recherche de l’individuation, les interprètes tenteront de se débarrasser de son influence afin d’entrer en relation profonde et sincère avec les autres, mais aussi avec elles-mêmes.

Tout au long de la pièce, différentes interprétations de la persona varieront selon les interactions. En somme, Dysphorie explore la quête d’individuation dans laquelle l’individu se défait de la persona, se met en accord avec sa psyché et entre en relation véritable avec autrui ainsi qu’avec lui ou elle-même.

 

Les espaces que l’on crée

chorégraphie Malina Fürhoff
Interprétation Aurélie Ann Figaro, Stéphanie Leclair, Ariane Levasseur, Kali Trudel

Dans une autre vie, je pense que j’aurais été architecte. Imaginer l’espace, la façon avec laquelle des individus entreront en contact avec celui-ci. Organiser l’espace par des murs, des couloirs, des matériaux, des sources de lumière. Mon travail serait de réfléchir à la fonction d’un lieu et l’état dans lequel les gens s’y déplaceront et bougeront.

Les architectes nous indiquent comment traverser l’espace, à quelle vitesse et le décorum à adopter. Un trottoir, un métro, un musée, un café. On suit et on se moule aux lieux. C’est une chorégraphie invisible à laquelle nous participons chaque jour.

Les espaces que l’on crée c’est l’acte d'entrer en contact avec l’espace. L’espace créé par des inconnus, l’espace que l’on crée, l’espace que l’on partage avec l’autre. J’interroge la notion du public et du privé. Comment bouge-t-on dans un espace prédéfini en contraste à chez soi, où l’on est maître de l’organisation spatiale?

crédit photo : Rozenn Lecomte

Le temps des tendRes

Chorégraphie Rozenn Lecomte
Interprétation Châtelaine Côté-Rioux, Jacynthe Desjardins, Margot Carpentier

La fin des tendres s’inscrit dans une plus grande recherche sur la mort, la rupture, le deuil, la jeunesse et l’éternité qui s’associe à la pièce Le recueillement des tendres.

Le temps des tendres est un appel aux rassemblements, aux utopies, aux poésies individuelles et collectives, aux contestations et aux triomphes des mutations. Influencée par la culture rock des années 80 et par l’affranchissement des communautés marginalisées, Le temps des tendres laisse place aux rebelles, aux amoureuses de la vie, à celles qui ont été déchirées par la conformité et à celles qui décident de défier la mort; bref, à celles qui s’infligent la vulnérabilité d’être soi.

Nous sommes jeunes et rebelles. Nous nous conformerons et nous contesterons l’ordre établi. Nous acceptons l’inévitabilité de l’existence humaine et nous profiterons de chaque moment en s’embrassant et en jouant contre le temps. Nous prendrons nos héritages et nous les lancerons dans le ciel, en espérant qu’ils atteignent nos déesses. Nous travaillerons à faire entendre nos histoires jusqu’à notre mort et nous déchirerons nos lèvres à répéter nos mantras. Nous ne sommes pas obsolètes. Nous sommes, et nous resterons, libres.

Merci à : Hélène Dorland, Aurélie Ann Figaro, Camille Gendron, Ariane Levasseur et Adèle Ross

 

crédit photo : Kali Trudel

MÊlées (extraits de la théorie de la corde)

chorégraphie Catherine Pelletier-Voyer
Interprétation Sofia El Iraki, Camélia Letendre
Musique Jany Provost

Selon La Théorie de la corde, il existe un lien méta-physique entre toutes personnes qui entrent en relation. Dans notre univers, ce lien est incarné par une corde de quelques mètres, une troisième entité de laquelle on doit prendre grand soin. Le mouvement sous-tendant la Théorie est sculpté par cette corde et alterne entre adaptation et découverte.

Cette métaphore permet d’illustrer des dynamiques relationnelles complexes de manière concrète : l’impact de nos actions sur autrui, les effets exponentiels de la collaboration ou encore l’utilité, voire la nécessité de la bienveillance.

Avec la collaboration précieuse de Camïlle Paquin, Stéphanie Leclair et Geneviève Dussault.